Qui est OpenAI, l’entreprise derrière Dall-E et ChatGPT ?

Sam Altman (au centre) et Elon Musk à San Francisco en 2015.
© Mike Windle / Getty Image
GPT-3, Dall-E, ChatGPT… Derrière tous ces noms qui créent le buzz dans la Silicon Valley, on trouve une entreprise qui s'est imposée comme l'étoile montante de l'intelligence artificielle : OpenAI. Retour sur une trajectoire stratosphérique.
“Nous pensons que l'IA devrait être une extension de la volonté humaine individuelle et, dans un esprit de liberté, être distribuée aussi largement et uniformément que possible”. À lire aujourd'hui l'acte de naissance d'OpenAI rédigé en 2015, cela sonne toujours aussi révolutionnaire qu'à l'époque. Créer une “IA amicale” Dans un billet de blog tout ce qu'il y avait de plus modeste, OpenAI détaillait sa mission à la fois simple et terriblement complexe : construire une intelligence artificielle “générale”, c'est-à-dire capable de comprendre et apprendre de la même manière qu'un humain, ou presque. “Il est difficile d'imaginer à quel point une IA de niveau humain pourrait être bénéfique pour la société. Et il est tout aussi difficile d'imaginer à quel point elle pourrait nuire à celle-ci si elle est construite ou utilisée incorrectement”, prévenait la jeune pousse. La structure était alors pensée en organisme à but non lucratif afin de “se libérer de contraintes financières et produire un impact bénéfique à long terme à travers ses recherches”. Derrière ces déclarations mi-rassurantes, mi-terrifiantes, on trouve à l'époque Greg Brockman, ancien ingénieur de la firme financière Stripe ; Ilya Sutskever, un spécialiste en apprentissage machine ayant fait ses armes chez Google ; et Sam Altman, PDG de l'entreprise de capital-risque Y Combinator. Les trois hommes répètent à l'envi vouloir créer une “IA amicale”, c'est-à-dire une intelligence artificielle qui aurait un effet bénéfique plutôt que négatif sur l'humanité. Cet